On sait très bien que les réserves de pétrole planétaires ne sont pas infinies et sont amenées à se tarir. En parallèle, à cause des émissions de gaz à effet de serre associées à la combustion du pétrole, il paraît essentiel de ne pas attendre l’épuisement des réserves pour agir.
PLUS DE PÉTROLE… ET ALORS ?
Il peut être difficile de réaliser à quel point l’humanité est dépendante des combustibles fossiles, et du pétrole en particulier. C’est tout d’abord le cas pour ses apports énergétiques : le pétrole occupe la première place dans le mix énergétique mondial devant… le charbon et le gaz.
Les énergies fossiles représentent une part écrasante
de notre approvisionnement énergétique. Crédit : Science Pop
Souvent, la discussion sur la transition énergétique se concentre sur la production d’électricité. Or, l’énergie ne se résume pas à l’électricité, où le pétrole ne joue qu’un rôle limité à l’échelle mondiale. Par contre dans les transports, qu’ils soient routiers, maritimes ou aériens, les dérivés du pétrole jouissent d’une totale suprématie, rendant possible tous les échanges commerciaux à la base de l’économie mondialisée.
Au-delà de l’énergie, de nombreux matériaux et substances courants sont dérivés du pétrole, issus de ce qu’on appelle la pétrochimie. Citons par exemple tous les plastiques, les textiles synthétiques, et de nombreux composés chimiques retrouvés dans les produits cosmétiques ou pharmaceutiques. Notons d’ailleurs que l’expression « produits chimiques » est un abus de langage désignant couramment les composés chimiques de synthèse ou artificiels, incluant ceux de la pétrochimie.
Parce que le pétrole est un élément central de nos modes de vie modernes, son déclin aura nécessairement des conséquences majeures sur tous les aspects de notre vie quotidienne. Ainsi, il serait avisé de les anticiper dans la mesure du possible. Afin de déterminer une feuille de route pour atteindre une réduction de 75% des émissions nationales d’ici 2050, le gouvernement français a lancé sa stratégie nationale bas carbone en 2015.
LES PRODUITS BIOSOURCÉS COMME ALTERNATIVES… ?
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