Le dernier atelier thématique organisé dans le cadre du projet VivLéBio* a eu lieu le 5 mars dernier. Il a réuni 20 techniciens et producteurs des Hauts-de-France intéressés par les systèmes légumiers de plein champ biologiques.
Des ateliers pourquoi ? Et avec qui ?
Les légumes de plein champ biologiques ont aujourd’hui le vent en poupe. On manque cependant de recul en région sur la pérennité des systèmes légumiers biologiques.
3 ateliers ont été organisés à l’initiative d’Agro-Transfert avec des producteurs et des techniciens autour de thématiques choisies avec eux, maîtrise des bioagresseurs et fertilité des sols. Les objectifs : partager les connaissances existantes et échanger sur leur mobilisation dans les systèmes légumiers biologiques des Hauts-de-France.
Des ateliers comment ?
Dans un premier temps, un travail de synthèse des connaissances conséquent et d’identification de l’expertise mobilisable a été mené par Agro-Transfert sur chacune des thématiques retenues. L’animation des ateliers a été orientée vers le partage de ces connaissances et leur confrontation à l’expertise des techniciens et producteurs sur leurs observations et sur la faisabilité des leviers de gestion identifiés. Chacun a apporté sa pièce au puzzle !
Et après ?
L’analyse des ateliers par Agro-Transfert a permis d’identifier les connaissances disponibles et utiles aux producteurs et conseillers, ainsi que les éventuels freins à leur mise en œuvre. Ces connaissances seront formalisées sur l’année 2019 pour permettre leur appropriation en région. Des lacunes ont également été identifiées sur certains sujets. Une réflexion est en cours avec les partenaires du projet pour aller plus loin dans l’acquisition de références utiles aux systèmes légumiers biologiques. A suivre !
* https://www.agro-transfert-rt.org/projets/vivlebio/. L’axe « légumes de plein champ » du projet VivLéBio, porté par Agro-Transfert, réunit Bios en Hauts-de-France, les chambres d’agriculteurs de la région, le Pôle Légumes Région Nord, l’UNILET et l’INRA autour de la production de ressources pour construire des systèmes légumiers biologiques durables. Le projet est financé par la région Hauts-de-France et par les Agences de l’Eau Artois-Picardie et Seine-Normandie.