Réalisations
Accompagnement dans l’identification de pratiques agricoles ‘bas-carbone’ sur le territoire du BAC Tremblay-Omonville
Le Syndicat mixte de traitement et de distribution de l’Eau sur les territoires du Roumois et du Plateau du Neubourg (sud de Rouen) (SERPN) a la charge du Bassin d’Alimentation de Captage (BAC) du Tremblay-Omonville et accompagne les agriculteurs pour les aider à limiter leur impact sur la qualité de l’eau.
En 2021, le SEPRN sollicite Agro-Transfert afin de l’aider à mieux comprendre les enjeux d’atténuation climatique sur le territoire du BAC Tremblay-Omonville. Suite à la mise en place d’un Payement Pour Service Environnemental en faveur des pratiques limitant la lixiviation des nitrates, le SERPN a voulu connaître l’impact de ces pratiques sur le stockage de carbone et les émissions de GES. Les experts d’Agro-Transfert ont mobilisé leurs outils et connaissances sur le sujet de l’agriculture bas carbone pour diagnostiquer l’impact des pratiques actuelles sur le territoire et préconiser des solutions alternatives, sur la base de cas concrets et d’intervention auprès du collectif.
Les agriculteurs du BAC et leur animatrice ont désormais une meilleure connaissance des leviers en faveur de l’atténuation du changement climatique, pertinents sur leur territoire. Ils cherchent désormais à mettre en place un marché carbone pour valoriser financièrement leurs efforts.
Wejdene Hasnaoui, Ingénieure Protection de la Ressource pour le BAC Tremblay-Omonville vous en parle :
« Afin de protéger la qualité de l'eau, notre syndicat soutient techniquement et financièrement les agriculteurs qui adoptent des pratiques durables depuis 2019. Soucieux de pérenniser ces financements et d'encourager davantage d'agriculteurs, nous avons sollicité l'expertise d'Agro-Transfert. Leur réputation en matière d'évaluation des bénéfices environnementaux, notamment le stockage de carbone dans les territoires agricoles en transition, a guidé notre choix. L'approche de proximité d'Agro-Transfert a répondu à nos attentes et à la stratégie du SERPN, qui privilégie un accompagnement de terrain. Leur expertise nous a aidé à évaluer le potentiel de notre territoire et à identifier des solutions pour assurer la continuité du soutien financier aux exploitations engagées dans des pratiques vertueuses, tout en valorisant les bénéfices générés par cette transition des pratiques au-delà de la protection de la ressource en eau.»
Wiuz, spécialisée dans la traçabilité des exploitations agricoles, s’associe à Agro-Transfert pour calculer l’empreinte carbone des exploitations de grandes cultures
Wiuz, spécialisée dans la traçabilité des exploitations agricoles, recherchait un outil capable de calculer l’empreinte carbone des exploitations de grandes cultures. Wiuz a retenu la solution API d’Agro-Transfert pour réaliser les calculs nécessaires à ses clients pour leur transition bas carbone, en aval de sa plateforme de traçabilité.
SUEZ mobilise Agro-Transfert dans le cadre d’un accompagnement des agriculteurs à la protection nitrate et pesticide de la ressource en eau
SUEZ Eau France, dans le cadre du Contrat Territorial Eau et Climat « Vallée de Seine » est en charge de la protection de la ressource en eau sur l’Aire d’Alimentation de Captage (AAC) de Flins-Aubergenville. L’entreprise souhaite accompagner au long cours les agriculteurs du territoire pour limiter les pertes de nitrate et pesticides vers la nappe.
SUEZ sollicite Agro-Transfert en 2021 pour deux interventions auprès des agriculteurs du territoire sur les couverts d’interculture et la maîtrise des adventices dans les systèmes de culture.
Suite à ces interventions ponctuelles, Agro-Transfert construit une prestation sur mesure d’accompagnement des agriculteurs qui combine l’ancrage terrain de SUEZ et l’expertise scientifique d’Agro-Transfert.
Cette prestation comprend :
- des formations auprès des agriculteurs du territoire sur les thématiques variées : gestion de l’azote, biologie des adventices, fertilité des sols, etc.
- des formations auprès des animatrices sur les outils pédagogiques de diagnostic des pertes d’azote (Syst’N) et de transfert de résidus phytosanitaires (ARTHUR),
- l’appui à l’animation de réunions collectives,
- des ateliers de reconception des systèmes de culture.
Les agriculteurs du territoire bénéficient d’un accompagnement dans la durée qui répond à leurs questions et préoccupations. Ils ont une meilleure connaissance des leviers d’actions pour maîtriser les adventices et réduire les pertes azotées.
Certains agriculteurs ont mis au point des solutions à faible utilisation d’herbicides pour gérer des parcelles à fort salissement. Les scénarios construits lors des ateliers de reconception affichent une réduction de 25 à 50 % selon les parcelles. Des modalités d’interculture innovantes sont également testées sur le territoire comme l’implantation d’un couvert entre deux céréales pour piéger un maximum d’azote avant drainage.
Les animatrices peuvent concentrer leurs efforts sur l’accroissement de la dynamique locale et faire appel à Agro-Transfert sur les aspects techniques.
Témoignage de Laëtitia Chegard (Responsable Support opérationnel, Qualité de l’eau et Protection de la ressource) :
"Faire appel à Agro-Transfert nous a apporté une nouvelle dynamique sur le territoire. L’expertise technique et scientifique des intervenants qui restent proches du terrain, leur retour d’expériences de test de nouvelles démarches d’animation et les outils de modélisation nous permettent de proposer aux agriculteurs des démarches innovantes, plus collaboratives qui les impliquent et motivent dans la recherche de solutions pérennes en faveur de la protection de la ressource en eau. Les animations par Agrotransfert complètent bien l’accompagnement que peuvent faire la Chambre d’Agriculture, le GAB ou les coopératives."
Témoignage de Marion Demade (Animatrice Protection de la ressource et Biodiversité) :
"Les intervenants d’Agro-Transfert savent faire preuve de pédagogie lors de leurs formations. Ils s’adaptent à leur public et peuvent pousser les discussions techniques avec les agriculteurs si besoin. Le fait que les animateurs d’Agro-Transfert ne soient pas de notre territoire leur confère une sorte de neutralité, ce qui permet d’aborder des sujets complexes comme la réduction des intrants.
Concernant la gestion et le suivi de projet, l’équipe Agro-Transfert se montre disponible et de bons conseils, lors de l’analyse des résultats des campagnes de reliquats entrée hiver par exemple, ou encore lors de l’utilisation de l’outil Syst’N."
La Communauté d’Agglomération de la Rochelle déploie la démarche ABC’Terre avec le soutien de la Chambre d’Agriculture 17-79
Pourquoi avez-vous sollicité la réalisation d'une démarche ABC'Terre ? Qu'en attendiez-vous ?
La Communauté d’Agglomération de La Rochelle s’est engagée depuis plusieurs années dans une trajectoire ambitieuse de neutralité carbone à horizon 2040. Dans ce cadre, il nous est apparu essentiel de mieux objectiver la contribution du secteur agricole à cette dynamique territoriale, tant en matière d’émissions que de potentiel de séquestration du carbone. La démarche ABC’Terre nous offrait une méthode structurée et reconnue pour établir un diagnostic partagé à l’échelle du territoire, en intégrant la diversité des pratiques agricoles et les spécificités locales.
Nous attendions de cette étude qu’elle apporte des éléments tangibles de connaissance afin d’orienter nos politiques publiques vers des actions concrètes, fondées sur des données fiables.
En quoi la démarche ABC'Terre a-t-elle répondu à vos attentes ? Quel élément en particulier vous a apporté satisfaction ?
La démarche ABC’Terre a pleinement répondu à nos attentes en fournissant une vision fine et objective des flux et stocks de carbone liés à l’activité agricole sur le territoire. Elle a permis de croiser les enjeux environnementaux avec les réalités économiques et techniques des exploitations, ce qui constitue un atout pour engager une transition crédible et partagée.
Le diagnostic, étayé par des scénarios d’évolution des pratiques, constitue aujourd’hui une base de travail pour identifier les leviers d’action prioritaires et accompagner les exploitants dans des trajectoires bas carbone adaptées.
Quelle est votre activité, et principalement celle en lien avec la démarche ABC'Terre ?
Je suis conseiller en agronomie à la Chambre Interdépartemental d’Agriculture Charentes-Maritimes-Deux-Sèvres. Il a pour mission d’animer différents groupes sur le Thouarsais :
- Un groupe DEPHY Ecophyto, travaillant sur la réduction des pesticides.
- Le groupe Sol Vivant travaillant sur l’agriculture de conservation des sols.
Je suis impliqué dans la réalisation de diagnostics carbone chez les agriculteurs et je suis le référent carbone en grandes cultures pour la CIA 17-79 mais également le référent pour le déploiement de la démarche ABC’Terre.
Comment s'est déroulé la démarche en quelques mots ?
Lancée en 2021, la démarche La Rochelle Territoire Zéro Carbone a l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2040 sur les territoires de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et des Communautés de Communes Aunis Atlantique, Aunis Sud et de l’Ile de Ré.
Pour chaque secteur d’activité, un programme d’actions a été conçu pour parvenir à cet objectif. La mise en place d’un diagnostic ABC’TERRE est la première étape de l’axe Transition agro-écologique et alimentaire, afin d’identifier les marges de manœuvre mobilisables en grandes cultures.
La phase de diagnostic initial reconstituant les pratiques culturales actuelles du territoire a été réalisée par les conseillers en agronomie de la Chambre d’Agriculture Florent ABIVEN, Gwendal CHOLLET et Gaël GAUCHER. Puis ces résultats ont été présenté à un groupe d’agriculteurs volontaires. La mobilisation des agriculteurs s’est faite via les agriculteurs membres du GDA (Groupement de Développement Agricole) de l’Aunis.
Cela a permis d’identifier un groupe d’une dizaine d’agriculteurs moteurs, fortement intéressés par la démarche et souhaitant s’engager dans les réflexions associées. Dès lors, ce collectif s’est réuni sur une matinée pour prendre connaissance des résultats du diagnostic initial et pour établir des scénarios alternatifs à l’échelle du territoire. Puis les agriculteurs se sont à nouveau réunis pour la restitution des résultats des scénarios alternatifs.
Quels ont été les retombées et les bénéfices de la mise en oeuvre de la démarche ?
La démarche ABC TERRE a permis de comprendre et de chiffrer l’impact des types du sol et des pratiques agricoles sur le stockage du carbone. La première phase du diagnostic permet de chiffrer l’impact des pratiques agricoles actuelles sur les émissions de gaz à effets de serre (GES) et sur le stockage du carbone. Elle permet également d’identifier les cultures et les rotations les plus vertueuses sur le territoire. De plus, l’élaboration de scénarios alternatifs conçu par les agriculteurs, permet de concevoir des scénarios vertueux, adaptés au territoire et mobilisables par les agriculteurs.
Cela permet de recenser les leviers agronomiques, les cultures et les rotations améliorant le bilan GES et carbone du territoire tout en gardant une cohérence économique pour les agriculteurs
Agro-Transfert m’a accompagné tout au long du déploiement de la démarche : que ce soit pour la reconstitution des assolements par type de sol et par type d’exploitation, pour l’affectation des teneurs en Carbone organique par type de sol, pour le calcul des bilan humique, GES, l’interprétation des résultats, la réalisation de cartes … leur aide a été très précieuse.
De plus l’accompagnement par une personne d’Agro-Transfert maitrisant la démarche permet d’avoir un appui tout du long du projet, de gagner en temps et en réactivité et d’être accompagné par une personne réactive et ayant de très nombreuses compétences sur le sujet.
