2020 : ancrer GAZELLE dans le paysage régional

L'année de lancement, notamment dédiée à l'état des lieux des connaissances a été riche en enseignements, comme l’illustre le schéma (à droite), structurant les actions du projet.

L’objectif de cette première action était de réaliser un état des lieux des connaissances, en capitalisant au maximum l’existant, pour structurer le projet sur des bases solides et partagées par tous les acteurs.

Pour mieux maîtriser le contexte et les enjeux régionaux, les historiques et évolutions de (1) la qualité de l’eau, (2) des politiques publiques, (3) des systèmes de culture et (2) des reliquats, le tout en région Hauts-de-France, ont été retracé. Pour cela, une première étude a été confiée aux étudiants de JUNIA ISA Lille de février à mai et avait pour objectif de se concentrer sur les historiques de la qualité de l’eau et des politiques publiques en région.

Une deuxième étude a ensuite été confiée à un stagiaire de 3 mois, co-encadré par le LDAR et AGT, visant à retracer l’évolution des systèmes de culture et des reliquats en région à partir des bases de données analyses de terres et reliquats du LDAR ainsi que des enquêtes pratiques culturales en Hauts-de-France.

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Pour mieux comprendre les prises de décision des agriculteurs dans leur gestion de l’azote, l’accompagnement dont ils bénéficient, et pour faire émerger les besoins, les contraintes, les références manquantes et les idées ou concepts à approfondir dans notre démarche, un diagnostic des usages a été entrepris. La méthodologie suivie pour réaliser ce diagnostic des usages est décrite dans le Guide pratique Diagnostic des Usages (IDEAS, 2020) et se structure sur des enquêtes auprès des agriculteurs et des acteurs de l’accompagnement et du conseil. Cette phase d’enquête se poursuivra en 2021 et est accompagnée d’une veille bibliographique visant notamment à compléter le recensement des besoins en références en région.

Pour alimenter les ateliers participatifs, voire les formations, avec les agriculteurs, pour faire l’inventaire des indicateurs complémentaires aux reliquats début drainage, et, simplement pour partager les connaissances de base sur les cycles biogéochimiques de l’azote, une sous-action de cette première phase du projet visait à formaliser l’ensemble des processus liés aux flux azotés (lessivage, volatilisation, dénitrification, etc.) et indicateurs permettant de les suivre (reliquats, concentration, ratio, etc.). Pour cela, plusieurs supports sont proposés et en cours de finalisation, permettant d’une part de replacer les processus et indicateurs sur des cycles culturaux (cultures d’hiver et de printemps), et d’autre part, d’associer aux processus des pratiques (les influençant positivement ou négativement) et des indicateurs (en les ayant définis et classés au préalable selon notamment leur temporalité).

 Enfin, pour tirer les enseignements des expériences de projet ou initiatives locales ayant expérimenter cette logique par objectifs de résultats, une synthèse bibliographique a été entreprise et sera bientôt disponible.