TECH&BIO – 14 mai 2024 – Fondettes (37)

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Raisonner par objectif de résultats : mais qu’est-ce que ça veut dire ?!

Qu’est-ce qu’un objectif de résultat ?

L’objectif de résultat correspond à l’objectif stratégique que se fixe un groupe d’agriculteurs, dans un contexte donné, et qui servira de fil conducteur dans l’animation du groupe. Il traduit en d’autres termes la destination à atteindre.

Les objectifs de résultats, correspondant aux résultats finaux que l’on vise, sont souvent confondus, à tort, avec les objectifs de moyens qui correspond au « comment » et qui ne garantit pas d’atteindre le résultat final. Il est donc important de bien distinguer les deux et de privilégier la fixation d’objectifs de résultats avec les agriculteurs, bien plus motivants, inspirants et efficients !

Pourquoi raisonner par objectif de résultat ?

Ce qui compte, ce sont les résultats pas la voie pour y parvenir.

Un même résultat peut être atteint par de multiples voies différentes, dont certaines ne sont pas connues par l’administration, les organismes de recherche et développement ou par les agriculteurs. Raisonner par objectifs de résultats vise à trouver la voie qui correspond le mieux au système de production, au pédoclimat, à l’agriculteur, etc.

Structurer son raisonnement sur le résultat à atteindre plus que sur les moyens est donc plus pertinent pour s’adapter aux particularités et contraintes de chacun et pour imaginer de nouvelles pratiques. En visant un résultat sans imposer de moyens, on est plus créatif et enclin à chercher les pratiques adaptées pour y arriver.

Il s’agit d’une logique vertueuse : si le résultat est atteint, les pratiques mises en œuvre pour y parvenir peuvent être largement communiquées ; si le résultat n’est pas atteint, l’analyse des raisons permet de changer les pratiques l’année suivante afin d’y parvenir.

Qu’est-ce que cela implique pour l’agriculteur et l’animateur ?

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Les groupes pilotes du projet plus mobilisés que jamais !

Sur le groupe pilote de Caix 

Les agriculteurs du groupe de Caix ont pu tester de nombreux leviers d’action en 2023 : implanter des intercultures courtes derrière pomme de terre, retarder la date de destruction des repousses de colza, semer les couverts à la volée, etc. Afin de suivre ces actions, des pesées de biomasse ont été réalisées pour estimer la quantité d’azote piégé (outil MERCI) et des simulations avec l’outil Syst’N® ont été réalisées pour évaluer l’impact de ces leviers sur les pertes azotées.

Les agriculteurs se sont réunis le 13 novembre 2023, occasion de restituer les résultats des pesées de biomasse (repousses de colza & intercultures courtes) et d’échanger sur l’impact des différents leviers d’action mis en place. Puis direction les parcelles, pour échanger autour des couverts végétaux d’interculture longues et prendre les paris sur la biomasse produite et l’azote piégé.

Un atelier pour analyser collectivement les reliquats début drainage (RDD) de 2023 et les simulations avec Syst’N® a été organisé le 8 février 2024. Les agriculteurs ont pu échanger sur les résultats obtenus par rapport à l’objectif fixé sur ce groupe-là d’un RDD moyen inférieur à 40 kg N/ha. Les discussions ont notamment porté sur les facteurs pouvant expliquer ces résultats, sur les espèces présentes dans leurs couverts végétaux par rapport à la quantité semées et sur la prise en compte de l’azote restitué par ses couverts végétaux dans la méthode du bilan. De plus, à la demande des agriculteurs, un zoom sur les différentes sources de minéralisation grâce aux simulations avec Syst’N® a été réalisé: minéralisation issues des résidus des cultures, des couverts et de la matière organique du sol.

Enfin, début mars 2024 une formation sur la restitution des éléments minéraux autres que l’azote a été organisée. François Servain du LDAR est intervenu sur les phénomènes physico-chimiques qui régissent les différentes interactions entre les éléments minéraux dans le sol.

 

Sur le groupe pilote de Lesquielles

Les agriculteurs du groupe de Lesquielles se sont réunis fin novembre pour discuter des réussites et difficultés rencontrées dans la gestion des intercultures en 2023. Ils ont pu échanger notamment sur leur gestion des couverts d’intercultures longues (choix des espèces et des variétés, date de semis, date de destruction, mode de destruction, …). Cette réunion a également permis de présenter les résultats de la campagne 2022-2023 du groupe à partir d’une mise à jour du tableau de bord. Enfin la rencontre s’est clôturée par un tour des couverts dans les champs pour estimer l’azote piégé tout en soulignant leur rôle dans l’amélioration du RDD et in fine la qualité de l’eau.

Un autre atelier s’est tenu le 13 février 2024 pour analyser collectivement les RDD et les simulations avec Syst’N® mises à jour. Des leviers d’actions à tester en 2024 ont pu émerger pour atteindre leurs objectifs de résultats visant à limiter les pertes par lixiviation à 25 kg N/ha : semer ses couverts plus densement, mener des essais pour optimiser sa fertilisation azotée sur maïs, semer son blé plus tôt ou introduire une interculture courte après la culture de lin.

 

 

 

Sur le groupe pilote de Sacy et la plaine d’Estrées

Une rencontre a été organisée le 23 janvier 2024 avec les agriculteurs du groupe pilote et les agriculteurs des différents bassins d’alimentation de Captages (BAC) qu’anime Marie Gillet (animatrice du groupe et de ces BAC. Les agriculteurs ont pu échanger sur les résultats de la campagne de RDD 2023, par sous-groupe, selon les précédents culturaux. L’objectif étant de réfléchir aux facteurs explicatifs des différentes valeurs de RDD et comprendre l’origine des pertes azotées. Par la suite, le tableau de bord du groupe pilote, mettant en valeur les pratiques choisies par les agriculteurs du groupe pour améliorer la qualité de l’eau, a été présenté aux autres agriculteurs des BAC. Par ailleurs, les résultats des leviers testés sur les autres groupes pilotes du projet GAZELLE ont pu être partagés et discutés, de quoi inspirer les agriculteurs des BAC.

Dans la continuité de cette réunion, Marie a organisé un point individuel avec les agriculteurs du groupe pilote. Elle a pu refaire un point sur l’analyse des RDD pour creuser les facteurs de pertes de chacun et construire le plan d’action de 2024, traduit en tableau de bord. Elle a également profité de ces rencontres pour travailler sur l’une des actions proposées dans le tableau de bord du groupe « Ajuster son PPF à partir des données mesurées » avec les agriculteurs, pour approfondir l’azote apporté par les couverts et l’azote minéralisé par l’humus du sol.

Sur le groupe Agr’eau-logic dans le cambraisis

Les agriculteurs du groupe pilote ont pu se réunir le 15 décembre pour faire un bilan des actions réalisées en 2023 sur les couverts d’interculture longues et courtes. Les RDD et pesées de biomasse ont été partagés. L’idée étant d’évaluer l’azote en jeu sur la parcelle, c’est-à-dire la quantité d’azote restant dans le sol au début drainage en parallèle de la quantité d’azote capté par les couverts.

Le 02 février 2024 Marie-Astrid Bouchard, enseignante-chercheure à Junia, est intervenue pour présenter la première année de résultats du projet RECHARGE sur l’impact de la gestion des couverts d’interculture sur la recharge de la nappe. Trois modalités d’interculture ont été testées sur la parcelle d’un agriculteur du groupe : un sol nu, un couvert d’avoine et un mélange moutarde-phacélie. Par ailleurs, les agriculteurs ont pu, au cours de cette rencontre, analyser et interpréter les simulations avec Syst’N® des parcelles suivies. L’animation a alors consisté à apporter des éléments de connaissances sur la dynamique d’azote et faire émerger des leviers d’actions pour réduire les pertes azotées en lien avec l’objectif de résultats sur ce groupe, qui pour rappel est de réduire les pertes azotées de 30% d’ici 3 ans tout en visant une dynamique de stockage de carbone dans les sols.

Enfin, le groupe d’agriculteurs a mis en évidence le besoin de discuter et d’échanger autour des couverts végétaux. Un groupe d’échange de pratique a donc été organisé le 5 mars avec comme objectif de réfléchir au cas par cas à l’optimisation de la gestion de l’interculture (choix des espèces, cultures suivantes, etc).

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Webinaire 05/04/24 Chénopode blanc et datura stramoine

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Prévibest : prévenir les risques de tassement des sols en systèmes betteraviers

Damian Martin1 et Thomas Leborgne2 ont présenté le futur outil d’aide à la réflexion devant l’assemblée des 16èmes rencontres Comifer-Gemas 2023. Cette présentation a été réalisée avec l’appui de Rémy Duval2, Pierre Dul2, Annie Duparque1 et Vincent Tomis1.
1 Agro-Transfert RT, 2ITB

 

 Contexte et enjeux

La préservation de la qualité des sols est un enjeu majeur de l’agroécologie et de la durabilité des systèmes d’exploitation. L’évolution récente et rapide des types de matériels utilisés dans les chantiers de récolte de betterave sucrière, caractérisés par des charges à l’essieu très élevées, et en parallèle la nécessité pour l’industrie sucrière d’augmenter les durées de campagne d’approvisionnement des usines, concourent à accentuer les risques de générer des tassements en profondeur dans les systèmes de cultures betteraviers.

Ces tassements profonds, non corrigeables par des interventions mécaniques ultérieures, peuvent avoir des conséquences agronomiques sur les cultures (occupation racinaire limitée, moindre accès à l’eau, etc.). L’ITB, Agro-Transfert RT et Tereos ont construit le projet PréviBest[1] dans l’objectif, après avoir évalué expérimentalement les conséquences de tassements profonds sur la productivité des cultures suivantes, d’élaborer une première version fonctionnelle d’un outil d’aide à la décision tactique qui facilite les choix des agriculteurs, des responsables de chantiers (CUMA, ETA), des services d’approvisionnement d’usines sucrières, afin d’éviter la formation de tassements profonds lors des récoltes de betteraves.

 Principes et fonctionnement de l’outil

Les règles de décision mises en jeu par l’outil reposent sur un double diagnostic de risque physique d’engendrer un tassement profond dans les conditions de récolte considérées et de risque de perte de productivité ultérieure selon la sensibilité du système de culture considéré (établie sur la base des données expérimentales obtenues dans le cadre du projet). Chacune des situations de récolte retenue est décrite par le type de machines mises en œuvre sur le chantier et leur caractéristiques (nombres d’essieux, charge, pneus), par le type de sol et par son état hydrique.

Un diagnostic de risque de compactage superficiel ou profond est ensuite établi. En cas de risque, l’outil propose d’agir sur différents leviers accessibles aux acteurs qui pilotent les chantiers (charges maximales acceptées des machines, possibilités de retarder une récolte…), visant à diminuer le risque de tassement en profondeur par rapport à la situation initiale.

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SysFarm Carbon Day 12/10/2023

L'événement de l'année à ne pas râter : Le SysFarm Carbon Day

Quoi ? Une journée entière sur une exploitation gérée par SysFarm.

Une matinée de conférences animées par des experts climatiques, RSE et agricoles.

Suivi d'un cocktail et d'une après-midi rythmée par une visite de la ferme et des ateliers  autour des méthodes agroécologiques qui améliorent son bilan carbone :

  • visite de parcelle de couverts végétaux (espèces, raison, composition) ;
  • pesée de biomasse des couverts végétaux pour quantifier les tonnes eqCO2 captées par le couvert en direct par hectare ;
  • analyse d’un profil de sol ;
  • atelier de lutte contre l’érosion des sols ;
  • démonstration de semis direct.

Pour qui ? Pour tous les acteurs de l'environnement RSE et développement durable des entreprises, les agriculteurs qui souhaitent actionner les leviers de la transition écologique, les journalistes qui ont à cœur de mettre en avant ce genre de pratique.

L'agriculture une solution de décarbonation du territoire

Table ronde - RSE : 11h30 - 12h30
Avec Anthony Frison (Agronome), Justine Lamerre (Chargée de projets bilan GES chez Agro-Transfert) et Lucas Didier (Consultant agriculture régénérative chez Biosphères)
La discussion se portera autour des sujets du monde agricole et des enjeux économiques et écologiques actuels du secteur. Comment l’agriculture peut elle être une solution durable pour lutter contre le réchauffement climatique ?
Pour vous inscrire : https://www.sysfarm.fr/sysfarm-carbon-day
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Séminaire ABC’Terre 16/10/23

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Le tableau de bord : l’outil d’animation des groupes pilotes

Rappel sur ce qu’est un tableau de bord

Il s’agit d’un outil pédagogique qui permet de planifier et piloter un programme d’action. Comment ? En ayant une vision claire des objectifs de résultats visés par un groupe d’agriculteurs, en les déclinant en actions mesurables et efficaces et en s’assurant des liens de cause à effet entre pratiques et objectifs visés.

Comme l’illustre le schéma suivant, le tableau de bord est un puissant :

- outil de pilotage pluriannuel, puisqu’il traduit un plan d’action sous une forme dynamique permettant de suivre l’évolution des actions entreprises et des résultats obtenus ;

- outil d’animation, puisqu’il permet d’organiser les actions d’animation et les observations en vue de renseigner le tableau de bord, d’atteindre les objectifs fixés et d’initier les échanges, le partage d’expérience et les débats autour des actions entreprises ;

- outil de communication, puisqu’il permet d’illustrer les efforts fournis par les agriculteurs et d’avoir un langage commun sur le territoire,

- outil d’aide à la décision sur mesure permettant de s’adapter au contexte local : il n'y a pas une agriculture en Hauts-de-France mais une multitude de contextes pédo-agro-climatiques ; construire un tableau de bord personnalisé permet d’explorer les pratiques innovantes adaptées aux agrosystèmes locaux et de créer un véritable référentiel local.

La diversité des tableaux de bord obtenus sur les groupes d’agriculteurs pilotes du projet

Les ateliers de l’hiver 2022-2023 ont permis de coconstruire avec les agriculteurs l’essentiel des informations composant les tableaux de bord. Le printemps a ensuite été une période propice pour travailler avec les animateurs sur la structuration caractéristique du tableau de bord : dessiner les liens de causes à effets entre actions et objectifs attendus, et mettre en musique l’ensemble des éléments établis avec les groupes de manière logique et cohérente.

Voici 2 exemples de tableau de bord obtenus respectivement sur les groupes de Caix et de Lesquielles :

Zoom sur l’aide à l’animation et le pilotage des actions

Le tableau de bord permet à l’animateur d’organiser ses actions d’animation et les planifier dans le temps. Comme le synthétise l’illustration ci-dessous, à chaque partie à renseigner du tableau de bord correspond une action d’animation qu’il est alors possible de décliner sur un calendrier. Cela permet aux agriculteurs de connaitre les temps forts du collectif et à l’animateur de s’organiser :

Comment le perçoivent les agriculteurs et les animateurs ?

Les tableaux de bord ont été très bien reçus par les agriculteurs. Ils apprécient le fait qu’il donne une image complète et synthétique des résultats obtenus sur la qualité de l’eau et les efforts fournis pour les atteindre. Ils apprécient également le fait qu’il illustre les pratiques qui ont un effet réel sur la qualité de l’eau et adaptées au contexte de leurs systèmes et leurs sols. Aussi, ils apprécient le fait qu’il soit encourageant ! Il met en avant leurs initiatives et les marges de progrès qu’ils peuvent atteindre. Cette logique est vertueuse et appréciée.

Comme l’a également souligné un agriculteur du groupe de Sacy et le Plaine d’Estrées, il met en avant le raisonnement par objectif de résultats en n’imposant aucun moyen mais en mettant en avant les pratiques connues pour atteindre le résultat visé « ce qui est bien avec ce tableau de bord, c’est qu’il n’y a pas de dates obligatoires, c’est plus souple et plus cohérent, il conseille plus globalement d’implanter un couvert le plus tôt possible après récolte ». Il les incite à faire de leur mieux en prenant en compte leurs aléas.

Côté animateurs, le tableau de bord est bien perçu aussi. Le groupe de travail entre animateurs des groupes pilotes du projet en mai dernier a permis de recenser leur point de vue et faire un bilan d’étape. Ce qui ressort principalement est qu’il s’agit d’une « bonne méthode pour structurer le conseil ».

Aurélie, animatrice du groupe de Caix, a pu en proposer une version simplifiée dès le début de la mobilisation des agriculteurs l’an passé et y voit un outil qui permet de passer à l’action « je l’ai déjà testé, ils ont mis en place des actions dès 2022 ».

Marie, animatrice du groupe de Sacy et de la Plaine d’Estrées, l’a présenté comme « notre outil de cheminement collectif » lors de la dernière réunion avec ses agriculteurs, qui ont tous acquiescé.

Le tableau de bord s’illustre dans GAZELLE comme être un véritable outil au service du collectif.

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L’atelier de co-conception : comment combiner qualité de l’eau et objectif personnel de l’agriculteur ?

L’enjeu qualité de l’eau fédère le groupe pilote animé par Marie. Les agriculteurs se sont fixés collectivement un objectif de RDD à ne pas dépasser de 50 kg N/ha/an. Les agriculteurs du groupe ayant des systèmes de production et des objectifs variés, ils ont choisi de réaliser des ateliers de co-conception chez chaque agriculteur pour creuser l’objectif commun de qualité de l’eau en parallèle de leur objectif personnel.

 

Préparation de l’atelier de co-conception

En amont de la réunion, Marie s’est entretenu avec François pour bien définir son objectif. L’objectif premier de l’atelier était de répondre à la question de François : « valoriser au mieux le reliquat d’azote après le pois de conserve pour le transformer en matière organique ». Tout en respectant l’objectif qualité de l’eau fixé collectivement, et ce, à l’échelle du système de culture, c’est-à-dire en regardant les flux d’azote derrière toutes les intercultures.

Dans le cadre de la démarche d’accompagnement du projet, Marie a pu réaliser une simulation Syst’N® sur chacune des parcelles suivies sur le groupe, dont celles de François. Cette simulation a été retravaillée en amont de l’atelier avec un sol moyen caractéristique de chez François et avec la normale climatique réalisée dans le cadre des cas-types régionaux du projet GAZELLE pour lisser les effets du climat et avoir des valeurs moyennes contextualisées sur le calcul de l’azote immédiatement disponible à l’automne avant le drainage.

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